Le retour d’Endy.

Je me réveille pétrifiée de douleur. Incapable de poser un pied par terre.

Fais ch***. Je n’ai pas que ça à faire et surtout pas aujourd’hui.

Cela me ramène en arrière : années collège où je pleurais de douleur et de colère.

Aujourd’hui, j’ai 40 ans, 2 enfants, un mari , et techniquement Endy ne devrait plus me gêner.
Et cela fait bien longtemps que je ne prends plus d’antidouleur : antadys, spasfon, patch codéiné… Et là, je n’ai plus rien. Que moi et Endy. Endy qui ne veut pas me lâcher . Et moi qui hurle!!!!

J’ai toujours appris que rien ni personne ne m’arrêterait .

Parceque dans ma construction, être malade c’est pour les faibles.

Et cela va plus loin , dans mon transgénérationnel, j’ai reçu que la maladie est une arme pour gagner de l’amour.

La croyance dit : si je suis malade alors je serai aimée.

Sauf que chez moi, j’ai en horreur cette put**** de croyance héritée.

Tellement fort et tellement rejetée , que j’ai développé le sens inverse, je n’ai aucune tolérance pour les personnes malades et pour moi la première.

En gros, la maladie n’a aucune place , mais aucune !!!

Et pourtant, si la mal – a- dit est là , c’est qu’il y a un message .

Mais quel est il ?

A force d’avoir eu ce rapport avec la maladie, celle ci vient en force pour que je l’écoute.

Mon corps me rappelle à la réalité pour m’apprendre ce qu’il a à me dire. Et là en cadeau, Endy est là en allié.

Alors, je vais laisser faire.

Parceque finalement cette lutte contre Endy est finalement une lutte contre moi-même.

Bisous ❤️❤️❤️




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